Quartier A4 EST, Boulogne-Billancourt

Le pro­jet implante le groupe sco­laire — dont la maî­trise d’œuvre sera fina­le­ment confiée à ChartierDalix- en cœur d’îlot, comme un pay­sage libé­rant les vues et fai­sant conver­ger vers lui tous les regards. Le gym­nase est dis­si­mulé sous un grand espace de ver­dure auquel s’adosse l’école, tan­dis que les cours de récréa­tion s’étagent en ter­rasses et jar­dins, évo­quant un pay­sage agri­cole mon­ta­gneux de rizières. Afin d’enrichir la bio­di­ver­sité de l’îlot, l’enceinte de l’école s’apparente à un frag­ment de falaise sur laquelle est des­ti­née à s’accrocher une végé­ta­tion abon­dante. Les bureaux et les loge­ments pro­fitent ainsi d’une vue tota­le­ment déga­gée et végé­tale. Ils sont eux-mêmes conçus comme des outils de bio­di­ver­sité : des ruches d’abeilles soli­taires sont ins­tal­lées sur les toits afin de favo­ri­ser la pol­li­ni­sa­tion, de vastes jar­di­nières col­lec­tives par­sèment les ter­rasses des loge­ments sociaux et des bureaux, des per­choirs à oiseaux sont pla­cés sur les espaces exté­rieures de la rési­dence uni­ver­si­taire. Le macro-lot se voit colo­nisé peu à peu par des usa­gers tout à fait divers évo­luant à des tem­po­ra­li­tés dif­fé­rentes mais entre­mê­lés les uns aux autres. Habitants, éco­liers, sala­riés, mais aussi héris­sons, topi­nam­bours, abeilles, petits rapaces et coque­li­cots s’approprient l’espace qu’ils ont en par­tage.